La magie du lac du Der

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Cette année encore je n’ai pas manqué le  Festival de la photo animalière de Montier en Der et le rendez-vous avec les grues cendrées qui le matin décollent bruyamment par milliers du lac du Der où elles ont passé la nuit.

Le lac du Der, constitue avec ceux de la forêt d’Orient et  du Temple  une étape incontournable pour les grues cendrées dans leur migration qui les mène du Nord de l’Europe où elles se reproduisent au sud de l’Espagne où elles vont passer l’hiver. Cette zone humide unique par sa dimension (environ 10.000 ha) attire également de très nombreux oiseaux : canards, limicoles, cormorans, foulques, aigrettes et hérons, mouettes …

Le spectacle de ces milliers d’oiseaux rassemblés est exceptionnel.

Ces lacs-réservoirs sont artificiels. Ils ont été créés dans le but de minimiser les inondations dans Paris  suite aux crues importantes de la Seine en 1910. Le premier lac créé sur la Seine est le Lac d’Orient, mis en service en 1966. Aujourd’hui, il est entièrement consacré à la baignade et à la voile. Les activités à moteur se pratiquent sur le lac Amance, qui est avec le lac du Temple, l’un des deux plans d’eau formant les lacs-réservoir sur l’Aube. Le plus important des lacs de Champagne en terme de superficie est le lac du Der, inauguré en 1974 et qui est alimenté par la Marne. Avec ses 4 800 hectares, il est l’un des plus grands lacs artificiels d’Europe.

Les grues cendrées sont les stars des lieux mais j’ai eu la chance de pouvoir observer également des rassemblements de milliers de cormorans, de centaines de grandes aigrettes et de vanneaux huppés.

Je n’oublie pas les bécassines des marais dans les étangs voisins du lac et le héron bihoreau qui se reposait dans un arbre au milieu du parking de Giffaumont  peu impressionné par les visiteurs.

A voir en cliquant sur le lien : Au fil des saisons

 

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